Vers l'intérieur
l’œil d’abord glisserait sur les vagues,
sur l’eau libre et fraiche des fontaines, sur l’écume des étangs.
Tout doucement il se déplacerait vers le sable, vers la terre.
Vers l’intérieur.
Au centre.
Il se fermerait ensuite, pour mieux y voir,
pour mieux plonger et se laisser éclabousser de lumière.
une lumière douce et incapable d’aveugler,
une lumière pour nous guider.
Eclairer le chemin et nous permettre d’avancer.
Et pour réaliser la transparence, l’œil s’ouvrirait sur l’émotion, sur ses oscillations.
il s’y balancerait, s’y laisserait bercé sans toutefois s’ensommeiller.
Eveillé, émerveillé par le déséquilibre, il ne parlerait pas, ne prononcerait aucune parole.
il laisserait faire le silence, il entrerait dans la danse.
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